Les implants mammaires actuellement utilisés sont composés d'une enveloppe et d'un produit de remplissage. L'enveloppe est toujours constituée d'un élastomère de silicone. Aujourd'hui, tous les implants disponibles en France sont soumis à des normes précises et rigoureuses : marquage CE (communauté européenne) + autorisation de l'ANSM
La
grande majorité des prothèses actuellement posées
en France et dans le monde sont préremplies de gel de silicone
cohésif.
Ces implants, utilisés depuis plus de 50 ans, ont fait la preuve
de
leur innocuité et de leur excellente adaptation à ce type
de chirurgie
car ils sont très proches de la consistance d'un sein
normal.
L'enveloppe en gel de silicone est plus solide et plus étanche. Le gel n'est pas liquide mais cohésif. Ce qui veut dire qu'il ne coule pas en cas d'ouverture de son enveloppe.
Les implants mammaires remplis de sérum physiologique
ou de silicone sont introduits soit par voie axillaire soit par voie
péri-aréolaire. Par cette courte incision les tissus
cutanés et mammaires sont soulevés pour créer une
loge en arrière du sein ou sous le muscle (grand pectoral).
l’implant est alors inséré dans la loge et centré sous l’aréole.
Dès 17 ans.
Elles sont placées soit en périphérie de l’aréole soit sous l’aisselle. Les prothèses de forme anatomique sont toujours placées par une incision dans le sillon sous-mammaire.
1heure à 1heure 30.
Le plus souvent en ambulatoire, parfois sur une courte hospitalisation de 24h
Questions
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Après une mise en place de prothèses mammaires, une grossesse est envisageable sans aucun danger, ni pour la patiente ni pour l'enfant mais il est recommandé d'attendre au moins six mois après l'intervention.
Pour ce qui concerne l'allaitement, il n'est pas non plus dangereux et reste possible dans la plupart des cas.
où les prothèses sont
placées directement derrière la glande, en avant des
muscles pectoraux; avantages: Les prothèses sont plus proches l'une de l'autre,
elles
bougent avec les mouvements des bras,
Inconvénients: chez les femmes très minces, la perception
des bords est inesthétique au pole superieur.
où les prothèses sont placées plus
profondément, en arrière des muscles pectoraux.
Avantages: la partie supérieure de la prothèse n'est pas
perçue, le risque de coque serait moins important.
Inconvénients: Les prothèses sont un peu trop
écartées l'une de
l'autre, les seins ne bougent pas naturellement avec les bras, les
prothèses sont "chassées" vers le bas quand la patiente
contracte son
muscle Grand Pectoral.
Mélange de rétro-musculaire et de pré-musculaire, le Dual Plane ou bi-plan en français, on peut ne plus rien comprendre. En fait dans certains cas bien précis, il est très utile de faire un Dual Plane: cela consiste à mettre en rétro-musculaire la partie supérieure de l'implant, et en pré-musculaire sa partie inférieure pour remplir la partie basse du sein légèrement tombant (sagging).
Possibilité de ressentir quelques douleurs (surtout en rétro-pectoral) quelques jours après la pose de prothèses. Un bandage de contention est mis en place à la fin de l’intervention et enlevé quelques jours après.
Rester calme les bras le long du corps durant les premières heures évite les douleurs et diminue les risques de complication. Le Dr Bieder ne met pas de drainage.
Le protocole anti-douleurs a fait ses preuves, il associe des anesthésiques locaux autour de l'implant qui oeuvrent pendant 24heures, à des associations antalgiques et anti-inflammatoires. Ces associations voient leurs effets se potentialiser.
Les fils sont retirés au 7 éme jour. On peut reprendre ses occupations habituelles au 3 éme – 4 éme jour. Les résultats sont visibles immédiatement. Il est fréquent que l’on ait l’impression que la taille des prothèses mises en place est trop grande, ce phénomène régressera avec le temps.
Après l'ablation du pansement autour de J+6, un
contenseur est mis en place pendant 6 jours. Il est facile à
enlever et à remettre. il permet de prendre sa douche.
Après l'ablation du contenseur, je conseille très souvent de rester sans soutien-gorge pour que le sein puisse acquerir sa forme finale. Durant le premier mois le soutien-gorge est plus dangeureux qu'utile.
Auparavant. La moyenne de durée de vie des prothèses était de 10 ans. Avec les nouveaux implants il semble que cette durée soit sensiblement allongée. Ainsi, une patiente porteuse d'implants peut s'attendre à devoir un jour remplacer ses prothèses afin que l'effet bénéfique soit maintenu.
La présence des implants n'empêche pas la
surveillance médicale
habituelle (suivi gynécologique et dépistage du cancer du
sein), même
si elle ne nécessite pas de faire réaliser des examens en
plus de ceux
liés à cette surveillance. Il est pour autant
indispensable de
spécifier aux différents médecins intervenant que
vous êtes porteuse de
prothèses mammaires.
Une consultation de surveillance, spécifique
aux implants, auprès de votre chirurgien plasticien est
conseillée tous
les deux à trois ans, mais, en dehors de ce suivi, il est
surtout
fondamental de venir consulter dès qu'une modification d'un ou
des deux
seins est détectée ou après un traumatisme violent
Avant l'augmentation mammaire, une mammographie est pratiquée dans certains cas seulement (âge, antécédents...). Après l'intervention, comme pour toute femme des mammographie seront pratiquées. ce sera des mammographies numérisées permettant de bien voir l'implant et ses contours ainsi que le tissu glandulaire.
Heureusement rares, elles doivent être connues avant d'envisager cette intervention.
- Hématome : l'accumulation de sang autour de la prothèse est une complication précoce pouvant survenir au cours des premières heures. S'il est important, une reprise au bloc opératoire est alors préférable afin d'évacuer le sang et de stopper le saignement à son origine ;
- Epanchement séreux : une accumulation de liquide lymphatique autour de la prothèse est un phénomène assez fréquent, souvent associé à un œdème important. Il se traduit simplement par une augmentation transitoire du volume mammaire. Il disparaît spontanément et progressivement ;
- infection : rare après ce type de chirurgie.
Le processus de cicatrisation mettant en jeu des phénomènes assez aléatoires, il arrive parfois que les cicatrices ne soient pas, à terme, aussi discrètes qu'escompté, pouvant alors prendre des aspects très variables : élargies, rétractiles, adhérentes, hyper ou hypopigmentées, hypertrophiques (boursouflées), voire exceptionnellement chéloïdes.
Elles sont fréquentes les premiers mois mais finissent la plupart du temps par régresser. Rarement toutefois, un certain degré de dysesthésie (diminution ou exagération de la sensibilité au toucher) peut persister, en particulier au niveau de l'aréole et du mamelon.
L'organisme en présence du corps étranger qu'est l'implant, l'isole des tissus environnants en fabriquant une membrane hermétique qui va entourer l'implant et qu'on appelle «capsule périprothétique». Normalement, cette membrane est fine, souple et imperceptible, mais il arrive que la réaction s'amplifie et que la capsule s'épaississe, devienne fibreuse et se rétracte en comprimant l'implant, prenant alors le nom de «coque». Selon l'intensité du phénomène, il peut en résulter : un simple raffermissement du sein, une constriction parfois gênante, voire une déformation visible avec globulisation de la prothèse aboutissant à l'extrême à une sphère dure, douloureuse, plus ou moins excentrée.
Cette fibrose rétractile est parfois secondaire à un hématome ou une infection, mais la plupart du temps sa survenue reste imprévisible, résultant de réactions organiques aléatoires.
De gros progrès dans la conception des implants, ont permis une diminution très sensible du taux de coques et de leur intensité.
Le cas échéant, une réintervention peut corriger une telle contracture par section de la capsule («capsulotomie»).
On a vu que les implants ne peuvent être considérés comme définitifs. Une perte d'étanchéité de l'enveloppe peut donc survenir à terme. Il peut s'agir d'une simple porosité, d'ouvertures punctiformes, de microfissurations, voire de véritables brèches. Cela peut être, très rarement, la conséquence d'un traumatisme violent ou d'une piqûre accidentelle et, beaucoup plus souvent, le résultat d'une usure progressive de la paroi due à l'ancienneté.
Dans tous les cas, il en résulte une issue possible du produit de remplissage de la prothèse, avec des conséquences différentes selon la nature de ce contenu : .avec le sérum physiologique ou l'hydrogel résorbables, on assiste à un dégonflement partiel ou total, rapide ou lent ;
avec le gel de silicone (non résorbable), celui-ci va rester contenu au sein de la membrane qui isole la prothèse.
Cela
peut alors favoriser l'apparition d'une coque, mais peut aussi rester
sans conséquence et passer totalement inaperçu.
Dans certains cas devenus beaucoup plus rares (notamment du fait de la
meilleure «cohésivité» des gels actuels), on
peut toutefois assister à
une pénétration progressive du gel dans les tissus
environnants.
La rupture prothétique impose, le plus souvent, une intervention
visant à changer les implants.
Un mauvais positionnement ou un déplacement secondaire des implants, affectant alors la forme de la poitrine, peut parfois justifier une correction chirurgicale.
L’injection de graisse prélevée sur une autre partie du corps et injectée après centrifugation permet une augmentation durable du volume du sein. Il s’agit de la technique développée par Coleman appelée Lipostructure ou lipo-modelage ou encore Lipo-filling. Pour être efficace les lobules graisseux doivent être dispersés dans le volume du sein existant afin d’être colonisés par les vaisseaux comme toute greffe.
Toutefois cette technique fait encore l'objet d'études
approfondies sur son inocuité. Les radiologues doivent
identifier les images que créent les greffes graisseuses.
En accord avec la Société Française de Chirurgie Plastique, cette technique est pour le moment reservée aux patientes de moins de 35 ans, sans antécédant familial de cancer du sein, acceptant la déclaration sur un fichier national et un suivi régulier clinique et radiographique.
Cette technique est probablement une technique d'avenir qui ne demande qu'à s'améliorer et à s'affiner. Elle permet dans le même temps opératoire de se débarasser d'amas graisseux superflus et d'obtenir une petite augmentation mammaire au toucher naturel.
Si l'augmentation de volume est limitée, elle peut
toutefois être renouvelée à conditions d'avoir du
"stock de graisse".
Cette technique d'augmentation mammaire fait l'objet d'une
interdiction décidée par l'AFSSAPS en aout 2011. Ne
regrettez pas, cette technique était limitée
Le tarif est devenu abordable et le paiement peut être échelonné.
Un devis vous est remis dès votre 1ère
consultation.
Le
tarif est "tout inclus" Honoraires du chirurgien, anesthésiste
et
aide-opératoire, clinique et frais de salle d'opération.
Le prix de l'augmentation mammaire est détaillé sur le
devis.